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Art

Linda Roux

sous-bois post-apocalyptiques

Dirt Noze, le 9 avril 2014

Avec ses décors décharnés et post-apocalyptiques, ses sous-bois peuplées d’êtres égarés, ses cieux bas et lourds, au bord de la fêlure, et ses mystiques désuètes faites de monolithes cinématographiques, les peintures tragiques de Linda Roux nous convient à des ballades dans des espaces se situants toujours "entre deux". Entre la vie et la mort, entre chien et loup, entre le calme et la tempête, entre le végétal et le béton, entre le quotidien et le fantastique, ou encore le paisible et l’inquiétant.

Le cinéma n’est jamais bien loin. On pense bien évidemment au 2001 de Stanley Kubrick, mais surtout à l’univers de David Lynch ou encore à certains aspects du cinéma coréen [1].

Dans les toiles de Linda Roux, on n’est jamais à l’abri de croiser au détour d’un buisson un suicidé ou un "mecha" géant, la tête dans les nuages.

« Dans l’ensemble, mes paysages sont des vues qui n’ont rien de remarquable en soit. Ce sont des franges de villes, des amas d’arbres, des bâtiments industriels. Que ce soit de vieilles friches ou des lieux toujours actifs, l’humain est partout même si non représenté.

Les ciels sont peints de façon brute et travaillée, entre dégoulinures, gros coups de pinceaux et « moutons » dans des fondus de teintes ». - Linda Roux

Linda Roux est née en 1975 à Séoul, Corée du sud. Après des études aux Beaux-Arts de Saint-Etienne en 2001 elle y vit aujourd’hui.

 Le portfolio de Linda Roux

Portfolio


[1comme ces personages qui battent la campagne dans Memories of Murder ou Mother de Bong Joon-ho